À quelle fréquence est-il conseillé de rendre visite à un proche résidant en EHPAD ?

Au fil des années, une personne âgée ressent de plus en plus fortement la solitude. L’isolement des seniors en fin de vie est d’ailleurs un problème de société en France. Chez la plupart des aînés confrontés à une entrée en maison de retraite, cette crainte subsiste à juste titre. En effet, même si ce n’est pas le cas, le fait de quitter son domicile pour être placé en établissement, d’être mis en EHPAD, parfois par contrainte, peut avoir une connotation négative. La personne âgée appréhende de se retrouver seule, abandonnée de ses proches et de sa famille. La question de la fréquence des visites est donc primordiale.

Anticiper sa nouvelle vie pour optimiser son entrée en maison de retraite

Avant même l’entrée en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la question doit donc être posée. Le contexte familial va-t-il permettre la mise en place de visites régulières pour accompagner l’acclimatation de la personne âgée concernée dans ce nouveau cadre de vie ? Parents et proches aidants auront-ils la possibilité de venir autant que souhaité ? Est-il facile de se garer ? Quels sont les horaires de visites ? Est-il possible à des enfants de rester manger pour partager un repas avec un de leurs parents résidant dans l’établissement ? Tous ces détails d’organisation faisant partie intégrante du projet de fonctionnement d’une maison de retraite seront nécessaires pour envisager le nouveau quotidien d’une personne âgée dans ce lieu de vie partagé. Bien entendu, toutes ces questions pourront être posées auprès du personnel de l’établissement ou bien peuvent être consulté sur un site référençant des maisons de retraite comme Mazette.fr.

Pour un senior, la venue de ses enfants au sein de l’établissement est une source de réjouissance

En imaginant donc les conditions de visites idéales au sein d’un établissement de type EHPAD, quelle serait la fréquence recommandée pour apporter un peu de réconfort et de présence à une personne âgée restant souvent seule dans sa chambre ou dans un lieu commun de la maison de retraite ? Bien sûr, en fonction de leur état de santé, de nombreux résidents, n’auront pas la même latitude pour recevoir enfants ou proches parents de manière trop prolongée. Le suivi médical et les contraintes liées à l’état physique contraignant une personne âgée fatiguée à se reposer dans sa chambre. Il semble ainsi possible d’en déduire que des venues courtes, mais régulières, seront préférables à de longues visites trop rares. Sans compter qu’une simple visite peut avoir des effets positifs avant, pendant et après, car la personne âgée aura sûrement obtenu des informations sur ses enfants et petits-enfants, à raconter aux autres résidents, au sein d’un lien commun de la maison de retraite, comme la salle à manger par exemple

Garder un lien familial pour oublier les contraintes de santé liées à la vie en EHPAD

Pour permettre une intégration idéale des résidents au sein d’une maison de retraite, la question du rythme de vie va en effet être essentielle. Pouvoir planifier de futures visites, savoir à l’avance que ses enfants vont venir vont représenter des objectifs extrêmement importants pour mettre de côté les problèmes de santé. Se projeter sur la venue de monde va offrir une perspective agréable à plus ou moins court terme, pour retrouver l’espace d’un instant l’atmosphère du contexte familial. Contrairement à sa vie à la maison, une personne âgée ne peut pas réellement s’approprier chaque lieu, hormis sa chambre. La touche personnelle que représentent les visites à domicile sont donc là pour casser la monotonie pouvant apparaître dans la vie quotidienne au sein d’une maison de retraite. Enfin, il est fondamental d’avoir en tête que les visites ont un impact réel sur l’état de santé. La sensation d’abandon d’une personne âgée dans sa chambre de maison de retraite l’empêchera bien souvent de se battre pour rester en vie. Pourquoi lutter face à la maladie si ses enfants ne viennent jamais ? Cruelle mais bien réelle, ce type de questionnement fait partie intégrante du cadre de vie professionnel, pour le personnel travaillant en EHPAD.